Pris dans les workflows de l'info, le journaliste peut tomber dans le piège d'une écriture facile, celle qui suffit pour que l'article soit publié. Pourtant, le lecteur quand il choisit de vous lire, attend un plaisir de lecture. Il se lassera rapidement d'une écriture ronronnante, sans aspérité. Il suffit pourtant de peu pour le surprendre/ Stimuler sa plume est une gymnastique au quotidien, cette formation vous permettra de revisiter vos écrits, vos habitudes, pour que vous-même vous (re)trouviez le plaisir de raconter.
Les journalistes en général sont impopulaires. Les « journalistes politiques » le sont plus encore. Le phénomène ne date pas de l'arrivée de ce qu'on appelle le « nouveau monde » avec l'élection en 2017 d'Emmanuel Macron. Mais le « dégagisme » a souvent mis dans le même sac les responsables politiques et ceux qui commentent leurs faits et gestes.
Souvent excessive, la critique du journalisme politique est pourtant parfois justifiée.
Le temps est venu de balayer devant la porte du métier, alors qu'apparaissent de plus en plus souvent des responsables politiques qui n'hésitent pas à mettre en cause directement, voire nommément, les journalistes, tels le Rassemblement national et surtout la France insoumise, tandis que les « petits nouveaux » de La République en marche fuient la presse comme la peste.